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Albon explique pourquoi il pense que les pénalités de cinq secondes sont parfois trop légères

Albon : "La pénalité de cinq secondes me fait plus mal que Perez"

5 octobre 2023 à 19:22
Dernière mise à jour 6 octobre 2023 à 02:49
  • GPblog.com

Alexander Albon estime que les pilotes ne sont pas toujours sanctionnés assez sévèrement en Formule 1. Pour des infractions mineures (une défense un peu trop féroce, par exemple), une pénalité de temps de cinq secondes est souvent appliquée par les commissaires. Mais ce n'est pas tout à fait juste, selon Albon. Le pilote Williams explique pourquoi avant le Grand Prix du Qatar.

Albon sur les pénalités

Lors du Grand Prix de Singapour, Perez a mal jugé un duel avec Albon, provoquant un contact. Pour le Thaïlandais britannique lui-même, les raisins étaient acides : il a perdu beaucoup de temps. Perez a pu poursuivre sa route sans perte de temps majeure, bien qu'il ait reçu une pénalité de cinq secondes. Albon en pense quelque chose.

"Par exemple avec Checo à Singapour, il peut prendre ce risque parce qu'il y a une très bonne chance qu'il puisse me retirer ces cinq secondes, donc ça met les pilotes dans une position où la voiture derrière peut être un peu plus agressive que la voiture devant. Si je défends et que je fais une erreur et que je perds, j'ai une pénalité de cinq secondes. Le plus souvent, je vais perdre deux ou trois positions parce que je retiens un train."

Il cite également un autre exemple. "C'est plutôt le fait que la voiture qui est plus rapide a tendance à pouvoir s'en tirer avec ces incidents assez souvent sans position. Ce que je veux dire par là, c'est que, par exemple, si je prends ma course de Monza, j'ai tenu Lando à distance pendant toute la course, mais s'il avait juste coupé la chicane pendant l'un de ces tours et m'avait dépassé avant de s'éloigner, il aurait eu une pénalité de cinq secondes, mais il se serait éloigné et n'aurait rien eu à se reprocher."

Quand est-ce que cette pénalité est appropriée ?

Alors, Albon a-t-il une solution immédiate ? "La disqualification", plaisante-t-il avec un grand sourire. "Je sais qu'en tant que pilotes, nous voulons de la constance, mais il y a un vrai sentiment qu'il est très difficile d'être constant dans ces positions et je comprends et je compatis avec la FIA que ce n'est pas si facile à faire. Je n'ai pas de réponse mais je le ferai si j'ai plus de temps pour réfléchir."